PPWR vs loi AGEC : comment s’en sortir dans l’emballage intralogistique ?

PPWR vs loi AGEC : comment s’en sortir dans l’emballage intralogistique ?

Les professionnels du luxe et de la grande distribution se trouvent actuellement face à un double défi réglementaire : d’une part, le règlement européen PPWR (Packaging and Packaging Waste Regulation), d’autre part, la loi française AGEC (Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire). Ces deux cadres visent à transformer en profondeur l’usage des emballages de transport, particulièrement dans les flux intralogistiques (entrepôts, plateformes logistiques, distribution interne).

Comprendre le PPWR européen

Le PPWR est entré en vigueur en février 2025 et s’appliquera pleinement dès août 2026. Son objectif : réduire significativement les déchets d’emballage en Europe en poussant vers une économie circulaire. Quelques échéances clés :

  • Dès 2026, obligation pour les entreprises de mettre en place des systèmes de réemploi.
  • En 2030, 40 % des emballages de transport utilisés devront être réutilisables. Par ailleurs, le vide dans les emballages devra être limité à 50 % maximum.
  • En 2035, obligation d’une recyclabilité effective à grande échelle de tous les emballages.
  • À l’horizon 2040, 70 % des emballages intralogistiques devront être réutilisables.

Ce règlement oblige donc les entreprises à repenser dès aujourd’hui leur modèle logistique en intégrant systématiquement des solutions de réemploi et de recyclage.

 

Les contraintes spécifiques de la loi AGEC en France

La loi AGEC, adoptée en 2020, devance les obligations européennes en imposant dès maintenant des actions concrètes :

  • Un objectif intermédiaire de réemploi des emballages fixé à 5 % en 2023 et 10 % en 2027.
  • Une réduction progressive du plastique à usage unique avec une suppression totale prévue d’ici 2040.
  • L’introduction dès 2026 d’une Responsabilité Élargie du Producteur (REP) pour les emballages industriels et commerciaux, obligeant les entreprises à financer le recyclage de leurs emballages logistiques.

Impact concret pour la distribution

Pour répondre à ces réglementations, les entreprises devront modifier significativement leurs pratiques logistiques internes :

  • Transition vers des emballages réutilisables : les cartons traditionnels devront progressivement laisser place à des bacs et caisses réutilisables, adaptés à la rotation régulière des flux entre les sites de production, les entrepôts et les magasins.
  • Optimisation de l’espace dans les emballages : le volume des emballages devra être ajusté précisément aux produits transportés, éliminant ainsi le gaspillage lié à l’excès de vide.
  • Traçabilité renforcée : adoption de solutions digitales pour suivre précisément les cycles de réemploi des emballages.
  • Quelles solutions adopter dès maintenant ?

Face à ces défis, plusieurs solutions pratiques existent déjà. L’une des plus prometteuses est l’utilisation de caisses pliables réutilisables, qui permettent un retour à vide optimisé. Ces solutions, comme celles proposées par Woopak, sont particulièrement adaptées au secteur du luxe : elles assurent la sécurité et l’intégrité des produits tout en étant ergonomiques et économiques sur le long terme.

Les marques qui anticipent ces changements en investissant dès aujourd’hui dans de telles solutions verront non seulement leur empreinte environnementale réduite, mais pourront aussi réaliser des économies significatives à long terme en diminuant les coûts liés à l’achat régulier d’emballages jetables et aux déchets.

Concilier les exigences du PPWR européen et de la loi AGEC française est un défi majeur mais réalisable. En adoptant une démarche proactive, en privilégiant dès maintenant des solutions réutilisables et innovantes comme les caisses pliables réutilisables, les entreprises du luxe et de la distribution peuvent transformer ces contraintes réglementaires en véritables opportunités économiques et environnementales.

Il est temps d’agir dès maintenant pour être prêts demain.

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